Nicolas Sarkozy a proposé lundi un système de "contrat avec le service public de l'emploi" pour tous les salariés victimes d'un licenciement économique.
"Je veux que tous les Français qui sont licenciés économiques aient la chance de bénéficier d'un contrat avec le service public de l'emploi qui débouchera soit sur une formation soit sur un emploi", a déclaré sur France-2 le candidat UMP à l'élection présidentielle. "Ce n'est pas le cas aujourd'hui."
Il a précisé avoir élaboré cette proposition avec le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, qui a conditionné son soutien au candidat à la reprise de ses idées.
"Je ne veux pas qu'un Français soit condamné à l'inactivité. Quand on est condamné à l'inactivité, on perd la dignité de soi-même", a souligné M. Sarkozy.
Le candidat UMP a par ailleurs promis "une formation qualifiante d'une année qui débouchera sur un emploi" pour les jeunes de banlieue. "Je veux lutter contre l'oisiveté, les trafics", a-t-il dit. "Ca coûte beaucoup moins de mettre les gens au travail que de les laisser sans travail".
Il s'est de nouveau engagé à "valoriser le travail" par sa proposition d'exonération totale de charges sociales et d'impôts sur les heures supplémentaires.
Nicolas Sarkozy compte sur ces mesures pour atteindre l'objectif du plein emploi en 2012. "Ce n'est pas une promesse, c'est un engagement", a-t-il dit.
Il a observé que l'institut Rexecode, proche du patronat, avait calculé que son projet économique allait créer 1,3% de croissance et de l'emploi "alors que tous les autres programmes en détruiraient". "Cela fait 30 ans qu'on dit que le plein emploi, ce n'est pas possible. On ment, et je le prouve", a souligné M. Sarkozy.
Les commentaires récents