Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait "couper tous les liens qui entravent" la jeunesse, pour lui permettre de devenir "libre" et "autonome", dimanche devant plus de 12.000 jeunes réunis au Zénith à Paris."Je veux, si je deviens président de la République, couper tous les liens qui vous entravent, et vous donner les moyens de cette liberté que j'appelle l'autonomie", a lancé le candidat UMP.
"Je veux une jeunesse de France autonome, libre de réaliser ses projets", a expliqué Nicolas Sarkozy.
"Vous avez de la chance d'être jeunes, parce que la jeunesse c'est la promesse des commencements, des soleils qui se lèvent sur les mondes endormis", a-t-il ajouté, après avoir cité Baudelaire et Rimbaud.
"Je vous promets que président de la République, je réveillerai la France pour qu'elle redevienne la nation de tous les possibles. La jeunesse, c'est l'âge où l'on croit dur comme fer qu'un rêve peut à lui seul changer le monde. Jeune, j'ai rêvé de le changer. Eh bien aujourd'hui il est temps de se dire qu'ensemble nous allons le faire !", a-t-il également déclaré.
Nicolas Sarkozy a de nouveau longuement cité la dernière lettre de Guy Mocquet, jeune communiste résistant fusillé à l'âge de 17 ans, pendant la Seconde guerre mondiale.
"On m'a reproché de citer Guy Mocquet sous prétexte que je ne suis pas de gauche. Je demeure stupéfait par tant de sectarisme, d'aveuglement, de bêtise. Cette lettre devrait être lue par tous les lycéens français, non comme celle d'un communiste mais d'un Français. C'est en lisant la lettre de Guy Mocquet que l'on fera des jeunes Français des citoyens de la République française", a-t-il assuré.
Selon Nicolas Sarkozy, "aimer, c'est la seule chose qui compte vraiment (...) On ne fait pas de politique si on n'aime pas les autres".
"Je veux proposer aux jeunes Français une grande ambition", a-t-il ajouté, avant de citer les célèbres mots de Jean Paul II, tirés de l'Evangile: "n'ayez pas peur".
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