Monsieur François Hollande a indiqué aujourd"hui que les sondages qui donnent vainqueur Nicolas Sarkozy sont sans fondement.
Pour le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, les électeurs n'auraient pas encore commencé à lire les projets et que 79% des Français disent eux-mêmes que l'élection présidentielle n'est pas encore jouée et que tout est possible
Monsieur François Hollande oublie cependant que, lorsque les sondages pronostiquaient la victoire de Ségolène Royal au second tour des élections présidentielles, il n'a jamais indiqué que ces sondages étaient sans fondement.
D'autre part, c'est bien lui qui a, quelques jours précédent le meeting de Villepinte, a appelé les électeurs de voter utile en votant Ségolène Royal au lieu de se disperser en votant les autres candidats de gauche.
Si le compagnon de Ségolène Royal fait un appel au vote utile, c'est qu'il reconnaît bien que les intentions de vote, et par là même les sondages, concernant sa compagne sont mauvais.
Il reconnaît ainsi que les sondages traduisent tout de même une certaine réalité même si il faut rester très prudent.
De plus, il existe un vrai malaise actuellement au sein du Parti Socialiste quant à l'organisation et à la méthode de la campagne : démission de Monsieur Eric Besson, non implication des élus socialistes dans la campagne électorale, mise en place d'un nouvel organigramme de l'équipe de campagne.
Tous ces faits traduisent une très grande fébrilité, voire un malaise chez les socialistes.
Monsieur François Hollande le reconnaît lui même et a indiqué qu'il n'y avait pas de temps à perdre et qu'il restait deux mois pour se rassembler, se mobiliser et faire campagne.
Mais prenons l'hypothèse que le Premier Secrétaire du Parti Socialiste ait raison et que les sondages n'aient aucun fondement.
Si l'on suit le raisonnement de Monsieur François Hollande, tous les sondages, qui donnent Nicolas Sarkozy vainqueur au scrutin électoral, sont sans fondement et que les français n'ont pas encore choisi leur président.
Ainsi, le fait que Nicolas Sarkozy soit déclaré gagnant aux élections présidentielles n'aurait, pour le compagnon de Ségolène Royal, aucune valeur.
Aussi, si les sondages donnant Nicolas Sarkozy vainqueur aux élections présidentielles n'ont aucune valeur, on peut penser que le Premier Secrétaire du Parti Socialiste effectue une généralisation de tous les sondages, y compris ceux qui donnaient Ségolène Royal vainqueur aux élections présidentielles.
Mais on peut poursuivre le raisonnement jusqu'au bout et affirmer alors que, selon François Hollande, même les sondages, établis au moment des primaires du Parti Socialiste et qui indiquaient que Ségolène Royal était la plus apte à battre Nicolas Sarkozy, sont alors sans fondement.
Ainsi, les sondages étant sans fondement pour François Hollande, le fait que Ségolène Royal ait été perçu, par les instituts de sondage, comme étant la plus apte à battre Nicolas Sarkozy n'aurait aucune valeur pour le Premier Secrétaire du Parti Socialiste si l'on va jusqu'au bout de son raisonnement.
Or, les militants du Parti Socialiste ont désigné Ségolène Royal comme leur candidate en se fondant sur les sondages qui, selon leur premier secrétaire, sont infondés et on peut se demander si ils n'ont pas eu un mauvais jugement en votant pour elle puisque François Hollande reconnaît que les sondages n'ont aucune valeur et reconnaît de ce fait que Ségolène Royal n'est pas la plus apte à battre Nicolas Sarkozy.
En conclusion, soit les sondages sont valables et de ce fait Ségolène Royal n'arrive plus à convaincre les français et à remporter les élections présidentielles, soit les sondages ne sont pas valables et de ce fait Ségolène Royal n'est pas apte à remporter les élections présidentielles puisq'elle a été désigné lors des primaires par les militants du PS qui se sont fondés sur des sondages erronés qui la montraient la plus apte à battre Nicolas Sarkozy.
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