Dans un entretien au Journal du Dimanche, François Fillon a démenti tout cafouillage à l'UMP et toute révision à la baisse du programme de Nicolas Sarkozy.
En effet, à la suite de la parution d'un article dans le journal "Le Monde" de vendredi selon lequel les responsables budget du parti majoritaire auraient poussé Nicolas Sarkozy à revoir à la baisse ses promesses électorales jugées dispendieuses, -information qui a été rapidement démentie par notamment par Pierre Méhaignerie, Alain Lambert et Christian Blanc et par les deux porte paroles du candidat de l'UMP, le conseiller politique de Nicolas Sarkozy a entendu réitéré le démenti à tout cafouillage à l'UMP.
Dans l'entretien donné au Journal du Dimanche, il a indiqué qu'il comprend que " certains tentent de faire oublier la démission d'Eric Besson, le responsable de la politique économique de Ségolène Royal, pour cause de désaccord avec les propositions irréalistes et dangereuses de la candidate du PS".
François Fillon ajoute qu'ils "ne parviendront pas à troubler la sérénité de l'équipe qui travaille depuis des mois à la cohérence financière du projet de Nicolas Sarkozy" et que le fait de ramener "en une décennie la moyenne de nos charges et impôts autour de la moyenne européenne est une nécessité qui ne devrait susciter aucun débat".
L'ancien ministre rappelle que le programme du candidat de l'UMP "prévoit 32 milliards d'euros de mesures nouvelles dont la plus grande part est constituée d'investissements destinés à accroître la croissance de notre économie, à obtenir le plein-emploi, l'augmentation du pouvoir d'achat et donc, au final, des rentrées fiscales supplémentaires" et que "nous n'hésiterons pas, pour le financer, à supprimer des dépenses inutiles et des politiques dont les résultats sont médiocres".
Il ajoute que "ce n'est pas avec une gestion de gribouille que l'on débloquera les freins qui, depuis vingt ans, nous maintiennent dans le peloton de queue des pays développés pour l'emploi et la croissance".
D'autre part, François Fillon estime que la popularité de François Bayrou "est liée à la faiblesse de la candidate socialiste" et que sa campagne électorale est "sympathique mais elle est fondée sur l'idée d'un non-choix" et le fait de "refuser de choisir entre l'assistanat généralisé prôné par la gauche et la politique de vérité défendue par Nicolas Sarkozy est une impasse politique".
Enfin, il estime que le Parti socialiste "est resté immobile" et "n'a pas travaillé, n'a pas réfléchi, il a arrêté ses pendules aux années 1980 et au bilan Jospin".
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