Nicolas Sarkozy a opposé dimanche son projet "d'ouverture" à la démarche de Ségolène Royal qui "parle aux militants du Parti socialiste".
"Moi, je veux parler aux Français, à tous les Français. Pour moi, ils sont égaux en droits et en devoirs. Voilà la différence", a lancé le candidat UMP lors de la première réunion de ses comités de soutien locaux à la Mutualité, qui s'est tenue avant la présentation par la candidate socialiste Ségolène Royal de son projet.
"Je ne suis pas candidat pour rassembler uniquement ceux qui ont toujours pensé de la même façon, mais pour créer les conditions d'un immense rassemblement au service de la France", a souligné M. Sarkozy.
Le candidat UMP a affirmé qu'il ne "cherchait à débaucher personne". "Il ne s'agit pas de compter les ralliements venus de l'autre camp, il ne s'agit pas de faire quelques opérations superficielles ou quelques combinaisons partisanes. Il ne s'agit pas de faire monter je ne sais quelles enchères pour attirer quelques personnalités emblématiques qu'on aurait attendues ailleurs", a-t-il dit.
Selon lui, "il s'agit (...) de faire ce constat que sur certains sujets, dans certaines circonstances, les citoyens d'un même pays aimant profondément leur patrie peuvent avoir des choses à se dire, peuvent se sentir en accord, peuvent échanger, travailler, construire ensemble".
Nicolas Sarkozy a opposé sa démarche au "sectarisme" de ses adversaires. "Si l'on ne supporte pas que l'autre puisse se reconnaître lui aussi dans ce que l'on considère comme faisant partie de sa propre histoire, ce n'est pas la peine d'être candidat à la présidence de la République", a-t-il dit.
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