Nicolas Sarkozy a reproché implicitement dimanche à Ségolène Royal de croire en la démocratie d'opinion, "ultime renoncement de la politique".
"Je ne comprends pas l'on puisse être candidat seulement pour accompagner le mouvement sans vouloir à aucun moment l'infléchir. Je ne comprends pas que l'on puisse être candidat en ayant chevillée au corps l'idée que la politique ne peut plus rien et en ayant comme idéal la démocratie d'opinion, parce que la démocratie d'opinion, c'est l'ultime renoncement de la politique", a lancé le candidat UMP lors de la première réunion de ses comités de soutien locaux.
Nicolas Sarkozy a opposé à cette "tentation du renoncement" sa propre démarche de candidat "pour changer les choses" et "dresser une volonté humaine contre la fatalité". "Pour moi, la politique c'est la volonté. C'est aussi les valeurs", a-t-il dit
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