Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il avait une confiance inoxydable dans l'efficacité de sa propre campagne.
En effet, le Ministre de l'Intérieur a indiqué qu'il essaye de faire une campagne le mieux possible et qu'il n'a pas de commentaire à faire sur les difficultés des autres candidats.
Le candidat de l'UMP déclare que "ce que veulent les Français, c'est que chacun connaisse nos idées et comprenne ce que nous ferons s'ils nous font confiance. C'est ça qui est important, pas de profiter des difficultés des autres. Si je devais le faire, je ne ferais que ça."
Cependant, Nicolas Sarkozy reste prudent et considère qu'il n' aucune longueur d'avance sur les autres candidats et indique que rien n'est encore fait et qu'il faut rester humble.
Toutefois, le candidat de l'UMP affiche le visage d'un candidat confiant quant à l'efficacité de sa campagne.
Quant à Ségolène Royal, le Ministre de l'Intérieur indique qu'elle est mal mais lui conseille de ne rien changer.
Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il a su associer à sa campagne ceux qui furent ses rivaux, tels que la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie ainsi que des fidèles du président Jacques Chirac, comme les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin.
"Avec Ségolène Royal, je vois l'effet que ça fait de ne pas associer des gens à sa campagne", a-t-il indiqué. "Moi, si je ne les associais pas, ça donnerait une image de sectarisme. Quelle serait la crédibilité de l'ouverture politique que je propose si je n'étais pas capable de la faire en interne ?"
"Beaucoup se joue sur ce qu'on a à dire. Quand on a quelque chose à dire, on a une stratégie, un style, une équipe pour le dire", a-t-il rappelé. "Ségolène Royal c'est un coup on fait du Blair, un coup on fait à gauche, un coup on ne parle pas de moi, un coup on m'attaque, un coup on attaque les médias".
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