Un aveu d'"échec" d'une Ségolène Royal "aux abois": l'UDF, l'UMP et l'extrême droite n'ont pas mâché leurs mots vendredi face à l'arrivée aux côtés de la candidate socialiste de Lionel Jospin et des poids lourds du PS, moquant une "opération de sauvetage" quand "tout va mal" et le retour "en force" des "archaïques".
"On prend les mêmes et on recommence?" Pour Rachida Dati et Xavier Bertrand, les porte-parole du candidat UMP Nicolas Sarkozy, c'est une "opération de sauvetage en forme de rassemblement de façade".
Elle "a été contrainte de tirer les leçons de l'échec de sa stratégie personnelle et de son incapacité à rassembler sa famille politique". Alors que Ségolène Royal avait promis "un grand souffle de renouvellement", c'est "le retour de la grande fanfare des éléphants du PS", a renchéri le député UMP Laurent Wauquiez sur RTL.
"C'est quand tout va mal que l'on appelle à la rescousse les oncles, les tantes, même les arrière-cousins à qui on ne parlait plus. Les socialistes sont aux abois", a lâché le ministre délégué à l'Aménagement du territoire Christian Estrosi. "Mme Royal passe de la politique autrement à la politique comme avant", a grincé ce proche de Nicolas Sarkozy.
Même son de cloche du côté de François Bayrou. C'est "le retour de la horde", a commenté le candidat de l'UDF au terme de la conférence de presse de présentation de son programme économique.
Enfin, pour Marine Le Pen, "Ségolène Royal a séduit parce qu'elle s'était libérée des archaïsmes. Or, les archaïques reviennent en force". "Cela va devenir beaucoup moins sexy", a relevé la vice-présidente du Front national
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