Nicolas Sarkozy chiffre son projet présidentiel à 30 milliards d'euros, dont la moitié en allégements d'impôts et de charges. Dans un entretien paraissant mercredi dans "Les Echos", il tient à préciser, en décochant une pique contre le projet de sa rivale socialiste Ségolène Royal, que "ce n'est pas la même chose de dépenser pour assister et de dépenser pour investir".
Ainsi, dit-il, "neuf milliards d'euros pour la recherche et l'innovation ne sont pas équivalents à neuf milliards d'euros dépensés pour créer de nouveaux droits sans contrepartie". Pour lui, "d'un côté, il y a de l'investissement, de l'autre de l'assistanat".
Interrogé sur l'équilibre financier de son projet, M. Sarkozy ajoute: "Mon objectif est de redéployer autour de 5% des 590 milliards d'euros de dépenses publiques qui peuvent être redéployées. Il y a des gisements considérables. Je me demande par exemple si l'on ne pourrait pas moduler les aides liées aux 35 heures pour verser davantage aux entreprises qui créent des emplois et ont une politique salariale active".
Commentaires