Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, a affirmé que "si les socialistes nous cherchent, ils nous trouveront", mercredi lors d'uné réunion publique à Toulon, où elle a pris la parole juste avant Nicolas Sarkozy.
La campagne présidentielle est "un moment capital, de confrontation entre les idées. Enfin, pour le peu qu'on veuille bien les exprimer", a affirmé Mme Alliot-Marie, devant environ 10.000 personnes, selon l'UMP.
"Il n'y a pas de démocratie sans combat politique. Nous allons défendre nos idées et récuser celles qu'on nous oppose", a-t-elle ajouté.
Selon elle, "le combat sera rude. Le parti socialiste, empêtré dans ses contradictions et mal à l'aise avec la candidate qu'il s'est choisie, fait feu de tout bois", a-t-elle ajouté, dénonçant les "complots fantasmatiques" et accusant le PS d'"attiser les peurs".
"Mais nous ferons face. S'ils nous cherchent, ils nous trouveront", a-t-elle dit.
"Nous serons toujours sur le terrain des idées, des idées à la hauteur des enjeux. Et l'enjeu, c'est la France et les Français. C'est la seule ambition qui vaille. Pour nous, il n'y a pas des Français de droite ou des Français de gauche. Il y a les Français", a-t-elle également affirmé.
"Je réfute l'Etat omnipotent et omniscient. Je récuse ce que nous promettent les socialistes" car, selon elle, ce qu'ils proposent, "ce n'est pas un Etat moderne. L'Etat moderne, c'est celui qui nous incite à la réussite individuelle ou collective, c'est l'outil de la performance".
Avant la réunion publique, Michèle Alliot-Marie avait accompagné Nicolas Sarkozy sur la frégate Lafayette, et le porte-avions Charles de Gaulle, dans la rade de Toulon.
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