L’UMP tient à souligner le contraste entre la réunion des comités de soutien locaux de Nicolas Sarkozy qui s’est tenue à La Mutualité hier et la présentation du pacte présidentiel de Ségolène Royal le même jour à Villepinte. La candidate socialiste a donné le sentiment qu’elle ne tenait pas un discours de vérité là où le candidat de l’UMP, lui, s’est exprimé en toute sincérité.
A Villepinte, Ségolène Royal s’est résolument employée à gommer dans son discours tous les sujets sensibles, tous les sujets qui fâchent. Elle a passé sous silence les vrais problèmes de la société française.
Sur les retraites. Aucune mise en perspective de la seconde étape de la réforme des retraites programmée en 2008. Elle s’est contentée de faire des promesses !
Sur les personnes âgées et la dépendance. Elle ne dit pas la vérité. Dans ce domaine, des choix courageux devront être faits. Ils sont devant nous.
Sur la santé. Des promesses de dépenses nouvelles, des annonces de dispositifs déjà existants. Or, on sait bien que les problèmes de santé vont augmenter de manière considérable dans les dix années qui viennent. Est-ce crédible de ne pas parler de santé dans un pays où le nombre de personnes de plus de 80 ans va doubler ?
Sur la croissance. Comment relancer le moteur de la croissance si ce n’est par le travail ? Là encore, Madame Royal ne dit pas la vérité. Elle veut maintenir les 35 heures, et en même temps dit vouloir revaloriser le travail. Elle refuse de regarder en face les réalités qui fâchent qui sont celles de la compétitivité de l’économie française, de l’attractivité du site France, de la fiscalité française, de notre droit du travail et de ses complexités.
Sur l’environnement. Un discours une fois de plus révélateur. Elle a zappé comme par hasard la question du nucléaire après avoir il y a quelques semaines annoncé qu’elle allait réduire la part du nucléaire dans l'approvisionnement énergétique de notre pays.
Sur les jeunes. Elle ne dit pas si sa proposition d’un service civile sera obligatoire ou volontaire.
Sur la fiscalité. Le silence le plus assourdissant. Quel vont être les conséquences fiscales du programme de Ségolène Royal ? A aucun moment, elle ne mentionne la politique fiscale. Elle dissimule. Elle n'a pas abordé la question de la CSG retraite ou de l'impôt sur le revenu. alors que ses promesses seront nécessairement financées par la hausse de la fiscalité.
Sur l’éducation. Rien sur le travail des enseignants. Pourtant, il y a quelques mois, elle s’est exprimée de manière très claire sur ce sujet en demandant aux professeurs d’effectuer 35 heures de présence dans les classes.
Dissimulation, absence de vérité, absence de sincérité sur tous les sujets qui fâchent. Madame Royal tient un double langage. Une absence de sincérité qui tranche avec la sincérité et la lucidité de Nicolas Sarkozy qui avance des propositions en annonçant des réformes majeures ; dont certaines ne sont pas forcément populaires, comme le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la franchise santé, le contrat de travail unique, la réforme des régimes spéciaux. A l’UMP, nous avançons en disant des choses que les Français n'ont pas forcément envie d'entendre, qui ne sortent pas forcément des débats participatifs mais sur lesquelles nous pensons que le pays doit s'engager pour être prospère.
Le retour des vieilles lunes socialistes
Pour répondre à l’inquiétude et à la fébrilité des éléphants du PS, Ségolène Royal a ressorti les vieilles ficelles des vieux programmes socialistes. Avec l’assistanat généralisé, le retour des 35 heures, les emplois précaires pour la jeunesse, la régularisation des sans-papiers, la police de proximité, c’est le programme de Lionel Jospin de 1997 qui réapparaît dans les mesures de Ségolène Royal. La candidate socialiste se retranche derrière des solutions qui n'ont pas marché, les solutions classiques de la gauche du XXème siècle.
Le communiqué des porte-parole (11/02/07)
Nicolas Sarkozy à la Mutualité : un discours d’ouverture sincère
Si de nombreuses personnalités marquées à gauche comme dernièrement Roger Hanin ou Enrico Macias, si des élus de l’UDF comme Christian Blanc ou André Santini ont choisi de soutenir Nicolas Sarkozy, c’est parce qu’ils considèrent que le candidat de l’UMP dit la vérité, qu’il regarde les problèmes de la France en face, qu’il propose des réformes courageuses. Nicolas Sarkozy est à leurs yeux un candidat crédible sur le fond. Quand il dit les choses, il agit ! Il l’a montré depuis quatre ans au gouvernement.
Soutiens d’André Santini et de Christian Blanc : un ralliement de convictions
André Santini a toujours symbolisé l’ouverture. Il a toujours représenté au cœur de l’UDF la sensibilité la plus sociale, la plus centriste, la plus modérée. Sa présence à la Mutualité est très symbolique de la volonté d’ouverture de Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, André Santini est l’archétype de l’homme libre en politique. Assuré d’être réélu dans sa circonscription, il n’a rien à attendre de l’UMP. Son ralliement à Nicolas Sarkozy est une démarche en conscience d’un homme libre. Idem pour Christian Blanc, homme de grandes réformes, issu du rocardisme. Ni l’un, ni l’autre n’ont besoin de l’investiture de l’UMP, ni de faire un quelconque marchandage pour être élu ou réélu.
André Santini et Christian Blanc sont animés par la même conviction : Nicolas Sarkozy est le seul candidat à apporter des réponses aux problèmes de la France. Il est le seul à avoir le courage de dire la vérité aux Français avant pour réaliser des réformes après.
Commentaires