Selon Xavier Bertand et Rachida Dati, les mesures prioritaires du programme économique et social de Nicolas Sarkozy ont été évaluées à 32 milliards d'euros sur cinq ans et permettront d'atteindre les objectifs de finances publiques.
Ils détaillent les dépenses nouvelles prévues par le candidat de l'UMP et certifient qu'elle seront intégralement financées par une révision générale" des budgets permettant de "redéployer les dépenses inutiles vers les dépenses utiles et qu'elles "ne creuseront pas le déficit public."
Les porte paroles du candidat de l'UMP précisent qu'à la différence de tous les projets politiques antérieurs, clui de Nicolas Sarkozy se fixe en effet explicitement l'objectif de ramener la dette publique à 60% du PIB en 2012 par rapport à son niveau attendu en 2007 et le déficit public à moins d'1,5% du PIB en 2012.
D'autre part, Le Monde avait auparavant prétendu, dans un article, que l'UMP voulait réduire à la baisse les promesses de son candidat pour lui permettre de tenir son chiffrage et ramener la dette au-dessous de 60% du produit intérieur brut à l'horizon 2012 et qu'une réunion aurait eu lieu entre François Fillon, Pierre Méhaignerie, Gilles Carrez, Alain Lambert, et Christian Blanc pour étudier comment il serait possible de limiter effectivement à 30 milliards d'euros sur cinq ans les dépenses nouvelles.
Selon Le Monde, ces personnalités auraient demandé que plusieurs propositions soient différées ou étalées dans le temps.
Toutefois, Pierre Méhaignerie, Gilles Carrez, Alain Lambert, et Christian Blanc ont apporté, dans un communiqué, "le démenti le plus formel" à cette information, affirmant que cette réunion n'avait pour objet que "de préparer la communication soulignant la pertinence du programme présenté par Nicolas Sarkozy."
Les porte-parole de Nicolas Sarkozy détaillent le financement du projet du candidat de l'UMP, qu'ils évaluent à 31,7 milliards d'euros de manière précise :
- enseignement supérieur et de la recherche (9 Mds),
- mise en place d'études dirigées, du droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés et du plan d'urgence au profit de l'éducation prioritaire (2,6 Mds),
- création d'une cinquième branche de la protection sociale (3,5 Mds),
- exonération des charges fiscales et sociales sur les heures supplémentaires (4,6 Mds).
- exonération des droits de donation et de succession pour tous les patrimoines petits et moyens (3 Mds),
- bouclier fiscal à 50% et de la déduction d'ISF, dans la limite de 50.000 euros, de tout investissement direct dans le capital de PME ou donation à des fondations ou à des universités (3 Mds)
- crédit d'impôt environnement (1 Md).
Xavier Bertrand et Rachida Dati précisent que d'autres mesures prioritaires n'ont pas été chiffrées car elles sont d'ores et déjà gagées par des crédits existants et ajoutent que la réduction des impôts de quatre points du PIB (68 Mds d'euros) permettra de ramener le taux français des prélèvements obligatoires (45,3%) dans la moyenne de l'Union européenne à 15 (41%).
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