La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal "évite les sujets qui peuvent fâcher" et "ne dit pas la vérité sur les vrais problèmes auxquels la France est confrontée", a déclaré lundi la porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse.Sur "les retraites, la relance de la croissance, la dépendance et le grand âge, la réforme nécessaire du système de santé", Mme Royal "n'apporte pas de solutions crédibles" dans son pacte présidentiel, a-t-elle estimé lors du point de presse hebdomadaire du , la relance de la croissance, la dépendance et le grand âge, la réforme nécessaire du système de santé", Mme Royal "n'apporte pas de solutions crédibles" dans son pacte présidentiel, a-t-elle estimé lors du point de presse hebdomadaire du parti.
Mme Royal n'a pas abordé dimanche la question de "la CSG retraite ou de l'impôt sur le revenu", alors que ses promesses "seront nécessairement financées par la hausse de la fiscalité", a-t-elle déclaré.
Mme Pécresse a estimé qu'à l'inverse l'UMP et son candidat "avançaient" sur les sujets "douloureux", en annonçant des "réformes majeures et pas forcément populaires", comme le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la "franchise santé", le "contrat de travail unique", la "réforme des régimes spéciaux".
"Nous avançons en disant des choses que les Français n'ont pas forcément envie d'entendre, qui ne sortent pas forcément des débats participatifs mais sur lesquelles nous pensons que le pays doit s'engager pour être prospère", a-t-elle dit.
Mme Pécresse a aussi estimé que Mme Royal "se retranche derrière des solutions qui n'ont pas marché, les solutions classiques de la gauche du XXème siècle : les 35 heures, l'assistanat généralisé, le RMI jeune, la police de proximité".
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